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Née en 1931, Thérèse COULLAULT a consacré une grande partie de sa vie à l’art et son œuvre se partage principalement entre créations textiles, aquarelles, huiles, acryliques et, depuis 2021, au modelage de la terre. Beaucoup de ses créations sont traitées par séries ludiques et font ainsi le tour de ses recherches.

 

Dès son plus jeune âge, installée près de son père, elle crayonne tandis que celui-ci réalise avec talent des copies très fidèles de Rembrandt ou de Georges De La Tour. Bien qu’elle admire le travail paternel, elle sent tout de suite les limites du copiste et laisse très tôt aller son imagination. Elle exécute ses premières huiles avec la palette de son père et donne naissance à des personnages très originaux.

 

Plus tard, ses activités professionnelles, dans la mode pour enfant, l’empêchent de poursuivre ses travaux à l’huile, mais elle accumule à cette époque un grand nombre de croquis pris sur le vif : scènes de ville ou vues de campagne.

 

Dans les années 60, elle monte des collections de mode enfantine, entrant ainsi en contact avec le monde du tissu et sa variété, tant de textures que de coloris ou d’imprimés. Ce travail la pousse naturellement vers la composition de tableaux à l’aiguille qui lui permettent de renouer avec une création plus artistique et d’innover grâce aux multiples possibilités de ces matériaux. Bien qu’elle ait une véritable passion pour ce travail, elle refuse de se laisser enfermer par cette technique et cherche parallèlement de nouveaux moyens d’expression. Elle reprend alors ses pinceaux.

 

En 1978, elle s’installe dans un pittoresque village du Gard et elle consacre alors dix années à restaurer une ancienne maison et à organiser son atelier.

 

En 1992, elle se jette à corps perdu dans ses occupations artistiques et explore les diverses possibilités de l’aquarelle. Elle conserve toute sa personnalité : un équilibre de composition, un doigté léger, des ambiances fondues... Sa totale maîtrise de cette nouvelle technique lui permet d’aller encore plus loin dans la subtilité et la transparence des coloris.

 

À partir de 1995, COULLAULT aborde de nouveaux sujets et pose un regard différent, d’un traité réaliste à des nuances de rêve, sur ses thèmes de prédilection : l’eau, la pierre des villages, les maisons du Languedoc, des personnages et des portraits.

 

1998 voit la naissance de sa 1ère série de 49 toiles consacrées à l’Œuf. Cette série sera suivie par Les Bleus en 2006, Les Baladins en 2013, Les Diaboliques en 2014 et Forêt du Monde en 2017.

 

Parallèlement, de 1994 à 2011, COULLAULT participe à Féri’Art, grande manifestation de peintures organisée à l’occasion des Férias de Pentecôte à Nîmes, dont elle a obtenu le 1er Prix en 2009 et le 2ème Prix en 2010.

 

En 2010, COULLAULT présente une rétropspective de son œuvre lors de deux journées Portes Ouvertes en faisant visiter son atelier et partager son plaisir de peindre.

 

En 2015, à l’âge de 84 ans, elle se lance un nouveau défi : réaliser une toile de 10 mètres de long sur le thème de la genèse !

 

Enfin en 2017, elle compose une nouvelle série de 41 toiles inspirées des écorces d’arbres du monde entier, qui sont une échappée vers l’abstrait.

 

Durant les confinements de 2020 dus à la pandémie de Covid, elle occupe son temps à réaliser plusieurs abécédaires à l’encre de Chine et à l’aquarelle puis, manqnant de matériel, elle utilise des livres de sa bibliothèque comme support pour des illustrations à la gouache.

 

Enfin en 2021, Thérèse COULLAULT a envie de travailler en volume et s’attaque pour cela à l’argile qu’elle laisse parfois brut ou qu’elle colore avec des engobes.

Toute sa vie est une succession de recherches, tant dans les techniques qu’elle emploie que dans les sujets qu’elle traite. Cette dispersion apparente constitue le moteur indispensable à sa création. Les nombreux genres auxquels elle s’adonne la font avancer et enrichissent son travail en permanence. Certaines de ses idées suivent ainsi tous les supports qu’elle pratique : du croquis au patchwork final, en passant par l’huile, l’aquarelle, l’encre, la gouache ou l’argile. Dans toute son évolution, on retrouve son chromatisme et son sens de l’équilibre.

 

Pour elle, tout est source d’inspiration. Lors de ses nombreux voyages à travers l’Europe et de ses fréquentes visites au Louvre ou à Orsay, elle s’attache aux peintres qui ont été en perpétuelle évolution. Elle refuse de sacrifier à un style, car cela signifie pour elle la fin de la création, la fin de la dynamique artistique.

 

« Thérèse COULLAULT s’impose par un langage personnel, par une fraîcheur d’inspiration, par des qualités de rythme, de solidité et de vigueur ». Cela est vrai, aujourd’hui comme hier, et sa démarche picturale nous laisse à penser qu’elle ne cessera de nous surprendre... Encore !

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